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Bibliographie

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L'œuvre d'André Moreau compte plus de 120 ouvrages,
dont plus de 80 sont déjà publiés.

Multidirectionnelle, la démarche d'André Moreau vise un large public, tant les intellectuels par ses traités et un discours académique, que les couches populaires de la société par ses essais, ses aphorismes et de nombreuses apparitions à la radio et à la télévision. Ses ouvrages, souvent volumineux, sont destinés à des publics variés, l’instruit comme le profane. Libre-penseur sans aucune attache à une quelconque institution, il poursuit au Québec comme en Europe, le récit de ses expériences et la diffusion de ses pensées, au moyen de rencontres publiques fort animées. Personnage controversé, voire provocateur, dont le sérieux a souvent été mis en doute à cause de son vocabulaire inhabituel, il œuvre depuis plus de 50 ans à rendre la philosophie accessible aux profanes.

Découvrez l'œuvre complète d'André Moreau

Comment se procurer les ouvrages d’André Moreau? De nombreux ouvrages de l’auteur sont actuellement en cours de réédition, et une large part de son œuvre est désormais accessible en ligne, où que vous soyez, permettant à un nouveau lectorat de découvrir cette parole libre, vibrante et transformatrice.

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L’œuvre écrite d’André Moreau constitue un ensemble littéraire et philosophique hors norme dans le paysage intellectuel francophone contemporain. Auteur de plus de 120 ouvrages — dont un Journal d’un démiurge en 34 tomes — il bâtit une œuvre totale, à la fois systématique et poétique, profondément incarnée, structurée autour de concepts centraux comme l’immatérialisme, la jovialité ontologique, l’intuition vive, la transfiguration de la conscience et la souveraineté de l’être. Refusant les cloisonnements universitaires, il rompt très tôt avec les cercles académiques pour libérer la pensée de ses carcans. Sa langue est libre, vibrante, fulgurante. Elle ose tout : l’aphorisme, l’invective, la douceur mystique, l’éclat dionysiaque. En cela, Moreau n’écrit pas pour décrire, démontrer ou convaincre, mais pour engendrer — pour faire naître une conscience neuve, une perception transmutée, une vie philosophique plus vaste.
 

Ses livres alternent entre traités philosophiques d’envergure, manifestes existentiels, récits intimes, dialogues métaphysiques et éclats visionnaires. Ce qui distingue fondamentalement André Moreau, c’est son refus de séparer la pensée de la vie. Là où d’autres s’enferment dans des systèmes froids ou dans des formes molles de communication, il fait de la philosophie une pratique initiatique, une voie de révélation intérieure et de création de soi. Chez lui, philosopher, c’est se brûler à l’évidence de l’être, c’est entrer en amitié avec l’absolu, c’est oser nommer l’invisible. Profondément inspiré par Berkeley — qu’il réinterprète dans une perspective vive et expérientielle —, il relie la pensée immatérialiste aux intuitions de Platon, aux éclats de Nietzsche, aux audaces de Hegel et à la clarté mystique des traditions orientales. Mais il ne se contente pas de commenter : il relance la métaphysique à partir du vécu, du souffle, du rythme propre à une conscience qui se veut origine.
 

Dans le contexte philosophique contemporain, dominé soit par l’ultra-spécialisation universitaire, soit par les penseurs médiatiques aux formules diluées, Moreau brille par son intransigeance visionnaire. Il ne cherche ni à plaire, ni à vulgariser, ni à construire un public captif. Il parle à celles et ceux qui veulent sortir de la torpeur, qui pressentent que la vérité ne se donne pas en concepts prêts-à-porter mais dans l’éclair de présence qui défait les habitudes mentales. Son œuvre est une traversée, un arrachement, un appel à vivre philosophiquement, c’est-à-dire intensément, lucidement, souverainement. Il n’est pas un philosophe de la représentation du monde, mais un artiste de la présence, un démiurge du sens, qui invite chacun à devenir le centre irradiant de son propre univers. À la croisée de la métaphysique, de la spiritualité, de la logique vive et de la critique des pouvoirs établis, l’œuvre de Moreau ne se contente pas de réfléchir le monde : elle le refonde depuis l’expérience vécue, depuis le lieu même où l’être se reconnaît comme puissance de création. Son immatérialisme, loin d’être une abstraction désincarnée, s’actualise dans une vision dynamique où l’esprit n’est pas un observateur, mais un producteur de réalité. Le monde extérieur n’est, pour lui, que la projection organisée d’une subjectivité divine, une œuvre de conscience en constante genèse. Ce renversement bouleverse non seulement notre rapport à la matière, mais aussi notre conception du moi, du temps, de la mort, de Dieu. Il ne s’agit plus de croire, ni de savoir, mais de vivre comme origine, de s’éveiller comme fondement.
 

Son Journal d’un démiurge, unique en son genre dans toute la tradition philosophique, constitue une chronique de l’éveil, une aventure de la pensée en mouvement, une expérimentation intérieure sans relâche. Ce journal, tenu pendant des décennies, est à la fois miroir et matrice : il capte la pensée dans son jaillissement, dans ses silences, dans ses chocs et ses extases. Chaque livre, chaque fragment, agit comme un vecteur de transmutation — non pas pour transmettre une vérité figée, mais pour provoquer la venue de soi à soi-même. C’est cette radicalité existentielle, cette exigence de cohérence entre la pensée, la parole et l’action, qui confère à son œuvre une résonance singulière. Elle ne cherche pas à s’inscrire dans une école, mais à ouvrir un espace inédit pour l’aventure intégrale de la conscience. Plus qu’un philosophe, André Moreau est un initiateur de réalités. Son œuvre est un seuil, une porte. Il revient à chacun de la franchir.


Le lecteur qui s’approche de l’œuvre d’André Moreau doit être prêt à abandonner ses certitudes, à traverser des paysages mentaux inconnus, à affronter l’inconfort de vérités non autorisées. Car l’auteur ne prend jamais de détours pour flatter, rassurer ou simplifier. Il parle comme un voyant, un fondateur, un être qui a accepté de se faire seuil pour les autres, quitte à se brûler dans l’excès de lucidité. Lire ses écrits, c’est être traversé, parfois bouleversé, souvent redressé intérieurement. Ses livres ont une puissance rare : ils ne commentent pas le monde, ils l’interpellent, ils le dévoilent, ils en provoquent le surgissement autrement. Et cette puissance ne tient pas seulement à ses idées — bien qu’elles soient profondes et originales — mais à son style, à son souffle, à ce ton prophétique qui rend chaque page vivante, vibrante, presque oraculaire.


Enfin, il faut souligner que l’ensemble de son œuvre ne s’adresse pas à l’élite intellectuelle, mais à toute personne habitée par la soif de l’absolu. Elle parle à celles et ceux qui veulent penser autrement, sentir autrement, se tenir debout dans l’être. Elle propose une vision du monde fondée sur la beauté, la liberté intérieure, l’élévation joyeuse de l’esprit. En ce sens, elle dépasse la philosophie pour toucher à une forme d’initiation. Elle ne cherche pas à clore le réel dans des formules, mais à ouvrir des mondes, à rendre possible ce qui semblait interdit : une vie pleinement philosophique, pleinement poétique, pleinement incarnée. À travers ses livres, André Moreau n’enseigne pas — il réveille. Et c’est cette vocation à l’éveil, lucide et radical, qui fait de lui l’un des penseurs les plus singuliers, les plus libres et les plus nécessaires de notre temps.

« Ayant conçu une philosophie anhistorique, j’essaie d’orienter le mouvement humain vers un dépassement métaphysique. En d’autres mots, j’enseigne à être plus et à posséder moins, ce qui ne fait pas l’affaire de tout le monde. Mais ce n’est que dans l’être qu’un dépassement peut avoir lieu, car seul celui-ci permet à l’homme de s’affranchir, de s’ouvrir et de s’illimiter. »

– André Moreau, Traité de Globalindividuation

« Ce délire provocateur dont on m’accuse est la santé de l’avenir, car il faudra que l’individu volontairement conscient sache rire de lui-même et puisse manifester sa belle folie. »

– André Moreau, L’effort est le signe de l’erreur

André Moreau

AUTEUR / PHILOSOPHE / CONFÉRENCIER

Une Question ?

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